Ocean’s eleven

De notre correspondant Julien

Danny Ocean (Georges Clooney) est cambrioleur professionnel. Son dernier coup lui a valu deux ans de prison et un divorce. La liberté à peine retrouvée, il se met en tête le coup du siècle : braquer la recette des trois plus gros casinos de Las Vegas. Il veut profiter de l’opération pour récupérer son ex-femme (Julia Roberts) qui vit avec le propriétaire (Andy Garcia) des trois casinos visés. Le faramineux butin de 150 millions de dollars intéresse son vieil ami(Brad Pitt) et montent ensemble une équipe regroupant les meilleurs talents du pays afin de réussir le casse.

Le réalisateur de « Erin Brockovich » et « Traffic » nous signe ici un film d’envergure avec une pléiade de stars. Le sujet très Hollywoodien tient la route malgré la démesure. Le gigantisme ne se retrouve pas sur les cachets des acteurs à l’instar de « Traffic ».

Georges Clooney épaule le réalisateur à la pré-production et renonce à son cachet habituel. Les stars du film suivront la même voie. Le coup de génie se retrouve aussi bien sur l’écran que dans les coulisses de la production. Le tournage dans le casino Le Bellagio priva les VIP locaux de leur parking réservé. Ce contretemps obligea les peoples à utiliser les sous-sols pour garer leur limousine.

Côté écran, l’action du film captive le spectateur du début à la fin. La mise en scène demeure excellente pour un film d’action. L’équipe de braqueurs prends des faux airs d’  « Agence tous risques ». De conception classique, le scénario réserve quelques surprises et s’adresse à tous public.

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