Oui
                              mais…
                               
                              
                              
                              
                              
                              
                               
                               
                               
                               
                               
                               
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              De
                              notre correspondant Julien
                              
                              
                               
                              Dans
                              " Oui mais… " Gérard Jugnot
                              incarne un psy donneur de leçons et infaillible,
                              le thème laisse déjà présager le pire. Le réalisateur
                              Yves Lavandier
                              milite pour la psychothérapie et l’équipe du
                              film reprend en chœur que tout le monde devrait
                              en faire une. 
                              
                              
                               
                              
                              
                              Selon
                              eux, cette démarche doit être automatique et la
                              réussite garantie… où comment prendre les
                              spectateurs pour des benêts. Cela s'explique par
                              la très haute réflexion de Gérard " la
                              comédie consiste à prendre quelque chose qui
                              fait mal et à la transformer pour donner du
                              bonheur ", pour ma part ses comédies me
                              font plutôt l'effet inverse. Il faut peut être
                              creuser cette réflexion et se demander comment Gérard
                              arrive encore à faire des films et apparaître en
                              public après ses nombreux navets. Suit-il de
                              nombreuses psychothérapies ? Prend-il vraiment
                              les spectateurs pour des moutons dépourvus de
                              toute intelligence ?
                              
                              
                               
                              
                              
                              
                              
En
                              matière de psychothérapie, la comédienne Emilie
                              Dequenne (ci-contre en com-pagnie d’Yves Lavandier) donne l’impression d’en
                              connaître un rayon, en effet vous vous rappelez
                              certainement de sa fulgurante arrivée au festival
                              de Cannes 1999 pour son prix de meilleur espoir féminin. 
                               
                               En effet la protégée des frères Dardennes
                              pour le film Rosetta ( une causette moderne
                              et belge! ) est arrivée sous les sifflets et les
                              réprobations de la grande famille du cinéma français
                              qui ne se reconnaissait pas en cette actrice si
                              proche de son rôle. Après un si terrible début
                              au cinéma, on prend forcément un abonnement
                              annuel à son psy préféré pour éviter
                              l’asile et continuer dans ce milieu qui la
                              rejette. 
                              
                              
                               
                              
                              
                              Émilie
                              n’a effectivement pas été touchée par les
                              foudres de la beauté comme l’on été la
                              plupart des actrices françaises, de plus le répertoire
                              dur de Rosetta lui allait comme un gant.
                              Personne ne pensa un seul instant qu’elle dut
                              fournir le moindre effort pour interpréter ce rôle !
                              Émilie, malgré ses derniers films dont « Le
                              pacte des loups », reste peu connue à Lyon,
                              ainsi les journalistes comme les spectateurs
                              l’appelle Duquesne, hélas elle doit avouer
                              s’appeler Dequenne et ne pas descendre du
                              prestigieux Marquis marin qui fit les gloires de
                              la France.  
                              
                              
                               
                              
                              
                              
                              
Yves
                              Lavandier nous confie qu’il a choisi Émilie pour
                              son côté popu. Il souhaite que les jeunes filles
                              se reconnaissent en elles. Le plus étonnant
                              c’est qu’il lui attribua le rôle d’une
                              bourgeoise lyonnaise… Le contraste est
                              saisissant voire même insultant pour tout bon
                              lyonnais qui se respecte, c’est peut être
                              pourquoi Lyon a été choisi dans l’histoire
                              plutôt que Paris et son microcosme si influent.
                              C’est ainsi que ce film nous offre le spectacle
                              affligeant d’une soi-disante bourgeoisie
                              lyonnaise décadente ! 
                              
                              
                               
                              
                              
                              Pour
                              récapituler ce film se base sur une
                              simplification extrême et dangereuse des psychothérapies,
                              les bourgeois lyonnais passent ici pour des
                              provinciaux crétins et le casting confirme le
                              niveau du film.
                              
 
                               
                              Film
                              suivant...