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                              Agents secrets 
                               
                               
                               
                               
                              
                              De notre correspondant Arnaud Curt
                              
                              
                                
                              
                              Quatre agents secrets de la DGSE parmi lesquels 
                              Georges Brisseau (Vincent Cassel) et sa 
                              coéquipière Lisa se voient embarquer dans une 
                              difficile opération de sabotage au Maroc dans le 
                              but d’intimider un trafiquant d’arme russe. Le 
                              réalisateur Frédéric Schoendorfer signe ici 
                              une plongée ultra-réaliste dans le monde de 
                              l’espionnage français. 
                              
                              
                               
                              Peu habituée au rôle glamour depuis 
                              quelques temps (La passion du Christ ou 
                              Irréversible), Monica Bellucci interprète ici 
                              une espionne à mille lieues de la James Bond Girl. 
                              On est loin d’Ursulla Andress sortant de 
                              l’eau en bikini orange ultra moulant. Mais force 
                              est de constater que Georges Brisseau comme nom 
                              d’espion ça ne le fait pas non plus. Et si depuis 
                              une trentaine d’année, on nous avait donné une 
                              fausse image du métier d’espion à base de smoking, 
                              coupé cabriolet et autre Martini Dry ? Il faut se 
                              rendre à l’évidence, le métier se rapproche plus 
                              de l’univers de Scoendorfer que des services de sa 
                              gracieuse Majesté. 
                               
                               
                              
                              Le réalisateur nous avait déjà habitué à un 
                              univers sombre via son dernier film « Scènes de 
                              crimes » avec la descente aux enfers de deux 
                              flics. Ici, le registre semble le même, avec des 
                              couleurs sombres et des personnages froids comme 
                              si les sentiments devaient être rangés au placard 
                              des accessoiristes. Et pourtant, il y a bel et 
                              bien une histoire d’amour en toile de fond mais 
                              celle-ci est occultée par une description de ce 
                              monde particulier avec un souci du détail laissant 
                              transparaître une certaine lenteur. Le film aura 
                              au moins le mérite de dégoûter certains de 
                              s’inscrire à la DGSE. En tous cas, avec deux films 
                              en tête du box-office la même semaine, la belle 
                              Monica arrive à attirer le spectateur sans 
                              dévoiler ses attraits glamour… 
                              
                               
  
                              
                              
                              
                               
                              
                               
                              
                               
                              
                              
                              
                              Film
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